Le digital learning

Table des matières

Le digital learning est un casse-tête.

Sous ce terme se regroupe une offre pléthorique où chaque modalité prétend être le nec plus ultra de la formation. Il est de plus en plus difficile de choisir l’approche la mieux adaptée à son besoin de formation.

C’est également un labyrinthe d’anglicismes déconcertants.

Notre objectif est de permettre à tout le monde de s’y retrouver plus facilement grâce à notre glossaire du digital learning, et la synthèse des nouvelles méthodes de formation exploitant le digital. Nous verrons aussi comment les utiliser au mieux.

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Qu’est-ce que le digital learning ?

Le digital learning est directement lié à l’apparition de nouvelles technologies numériques dans notre quotidien. Depuis l’internet jusqu’au smartphone, elles sont désormais omniprésentes, aussi bien dans notre vie personnelle que professionnelle.

C’est donc l’équivalent de la transformation digitale dans le domaine de la formation en entreprise.

Mais il découle aussi d’un constat simple : le modèle de formation présentielle (avec un conférencier sur l’estrade face à des spectateurs passifs) est dépassé. Il est devenu coûteux et inefficace.

D’un autre côté, le modèle de la formation e-learning 100 % à distance a donné lieu à de nombreuses déceptions. La qualité des cours en ligne laissait à désirer. Et il manquait… de l’humain.

Le digital learning est donc un moyen d’animer le présentiel et d’harmoniser l’humain et la technologie en proposant un panel d’outils, de formats et d’approches.

 

Définition du digital learning

Le digital learning (ou apprentissage numérique en français) désigne toute pratique pédagogique qui utilise efficacement la technologie pour renforcer l’expérience d’apprentissage d’une personne.

Il met l’accent sur une formation de haute qualité et donne accès à :

  • des contenus stimulants
  • des échanges par le biais d’une évaluation formative
  • des interactions
  • un travail en groupe
  • des possibilités d’apprentissage à tout moment et en tout lieu
  • un enseignement individualisé

L’objectif est de garantir à tous les apprenants la possibilité de réussir pleinement leurs formations.

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Le digital learning améliore l’efficacité et la productivité des formateurs et des responsables de formation, en offrant un apprentissage centré sur l’apprenant et s’appuyant sur les nouvelles technologies pour mieux évaluer l’acquisition des compétences et les résultats obtenus.

 

Les différents types de digital learning

Voici un panorama des modalités à la disposition des responsables de formations pour construire un parcours pédagogique personnalisé.

 

Le MOOC pour Massive Online Open Course :

Il s’agit d’une formation (course) en ligne (online) gratuite (open) et qui peut supporter un grand nombre d’inscrits (massive).

Le MOOC est très approprié pour transmettre rapidement des connaissances à une audience importante. L’apprenant s’organise comme il le souhaite pour visionner les cours.

Chaque MOOC s’adresse à une cible identifiée ; par exemple, un MOOC culinaire peut s’adresser aux personnes qui ne savent pas cuisiner. Il existe des MOOC sur de très nombreux sujets.

Au minimum, un MOOC comporte :

  • des vidéos
  • des QCM
  • un forum

Il existe une variante corporate du MOOC, destiné lui à un public plus restreint : le COOC (Corporate Online Open Course).

 

Le microlearning :

Il s’agit d’une séquence de cours modulables où l’apprentissage se concentre sur ce qui permet à l’apprenant d’atteindre rapidement la performance visée.

Il est court (d’une durée moyenne de 3 à 5 minutes) et pratique. Il est particulièrement adapté à l’apprentissage sur smartphone ou tablette, appelé aussi mobile learning.

 

Le social learning :

Il permet grâce à des outils (chat, messagerie instantanée, audio et visioconférence ou réseau social) d’échanger avec ses pairs et de partager des informations complémentaires.

C’est un moyen d’utiliser au mieux les savoirs déjà présents dans l’entreprise. Attention cependant à soigner la qualité pédagogique des contenus créés par les collaborateurs.

 

Le vidéo learning :

À la croisée de l’informatique, l’audiovisuel et les sciences de l’éducation et de la formation, il consiste à créer des modules de formations en vidéos.

Comme le MOOC, il permet de transmettre des connaissances à un très large public. Il est particulièrement intéressant pour une entreprise qui possède différentes branches sur un territoire étendu, voire à l’international.

utilisation digital learningsource de l’image

L’autre atout de cette approche est l’affection particulière dont bénéficie le média auprès des apprenants.

Aujourd’hui, la vidéo interactive permet d’intégrer dans un support audiovisuel : un glossaire, un chapitrage, des exercices et des jeux, un accès à d’autres ressources pédagogiques afin de personnaliser l’expérience d’apprentissage.

 

Le serious game ou jeu sérieux :

Il consiste à intégrer des éléments pédagogiques dans un univers de jeu. L’apprenant se retrouve donc face à l’interface d’un véritable jeu vidéo, mais dans le but d’acquérir un savoir. C’est pour cela qu’on parle de « sérieux ».

Exemple : une équipe de journalistes français et allemand a créé « le bon, la brute et le comptable », un jeu qui initie aux différentes formes de corruption rencontrées par les élus et les fonctionnaires.

Le serious game permet de simuler un environnement et de travailler ainsi sur l’adoption de comportements de la part du collaborateur.

 

La réalité virtuelle ou réalité augmentée (VR et AR) :

On franchit un cran supplémentaire dans l’apprentissage immersif. L’idée ici est de plonger un peu plus le collaborateur dans un environnement ou une situation et de lui faire acquérir des compétences pratiques ou des soft skills.

 

Comment réussir son passage au digital learning ?

Tout commence avec le cahier des charges du responsable de formation. Grâce au digital learning, il possède une importante boîte à outils. Le tout est de savoir quels sont les outils à utiliser.

 

  1. l’objectif de la formation

    Pour chaque projet, il y a une problématique différente.

    Est-ce qu’on est sur une problématique RH ? Est-ce qu’il faut mettre en place une nouvelle réglementation ? Est-ce qu’on est sur un sujet technique ?

    Il faut aussi prendre en compte les personnes à former, la culture d’entreprise, la taille de l’effectif.

    Est-ce qu’il s’agit d’acquérir des connaissances, des compétences ou des comportements ?

    En fonction de tous ces critères, on va déterminer le format pédagogique et les outils à utiliser.

  2. le format

    À quelle profondeur le sujet est traité ?

    Est-ce qu’il s’agit simplement d’informer ? Ou bien est-ce qu’il faut former complètement les apprenants ? Ou est-ce qu’il s’agit de perfectionner ses équipes ?

    On va choisir un format très court ou une formation plus complète.

    Est-ce qu’on fait de l’e-learning pur, du tout distanciel ? Du présentiel ? Ou bien est-ce qu’on mélange les deux : le blended learning ?

  3. les outils numériques du digital learning

    On se pose alors la question des outils. Quel support utilise-t-on ?

  • l’ordinateur
  • le smartphone ou la tablette
  • le casque de réalité virtuelle ou de réalité augmentée

 

La digitalisation des contenus pédagogiques

VideoLearning digitalise vos formations pour en faire un apprentissage à distance ou bien pour l’intégrer dans une formation mixte de type blended learning.

L’accent est mis sur la qualité et l’interaction. Pourquoi ?

Nous avons vu trop de MOOC bas de gamme et d’autres ratés de la formation à distance.

Le défi est donc, dans la digitalisation des contenus pédagogiques, de faire un vrai distanciel réussi avec un taux de complétion important.

Comment faire du tout distanciel mais qui est fun ?

VideoLearning insère de la qualité dans les modules pédagogiques qu’elle crée, car c’est ce qui permet d’obtenir des résultats.

De la qualité de la formation dépend le fait de maintenir l’attention de l’apprenant jusqu’au bout.

Le second élément clé, c’est l’interaction. Nous utilisons des vidéos interactives pour sortir l’apprenant de sa position passive. Mais nous faisons aussi des jeux, des exercices, des quiz. Et cela peut aller jusqu’à des jeux de simulation ou des escape games pédagogiques où l’apprenant doit mettre en pratique des savoirs pour gagner.

C’est ainsi que nous garantissons que l’apprenant a obtenu la compétence.

 

Quel est l’avenir du digital learning

Bien malin est celui qui peut prédire l’avenir de la formation digitale. En 20 ans, la formation a plusieurs fois changé de visages. Et il y a fort à parier qu’elle continuera à évoluer.

Quels seront les usages et les outils de demain ? Nous faisons le pari sur 3 tendances.

 

Plus adapté :

C’est ce qu’on appelle l’adaptative learning. Il consiste à ajuster le parcours de l’apprenant en fonction des connaissances qu’il possède déjà. Ainsi, pour une formation donnée, il n’aura pas à suivre les modules qui concernent les compétences acquises.

Il s’appuie sur une évaluation préalable de l’apprenant et permet une approche personnalisée de la formation. C’est l’un des axes sur lesquels nous travaillons beaucoup à VideoLearning.

 

Plus interactif :

Permettre à l’apprenant d’être aux commandes de sa formation, d’interagir avec le média vidéo, avec le formateur et avec ses pairs, c’est déjà le présent, mais cela va s’amplifier dans les mois et années à venir.

 

Plus ludique :

Avec le développement de la marque employeur et du bien-être au travail, disparaissent beaucoup de vieux concepts de rigidité et de sérieux dans l’entreprise. Le jeu est un levier puissant pour démultiplier l’engagement de l’apprenant dans une formation.

Adaptatif, interactif et ludique, ce sont 3 composants essentiels de l’ADN de VideoLearning.

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